Comment s'habiller en médiéval ?
Comme une envie de vous replonger durant la période médiévale et de la mode d’époque ?
​
Gente dame:
Gente dame, si vous souhaitez revêtir votre costume, vous devrez tout d’abord porter un sous-vêtement, appelé la robe-linge. Elle était généralement blanche et réalisée en lin ou en chanvre.
Par-dessus, vous enfilerez votre cotte doublée ou non d’un galon. Tout dépend de votre statut ! La cotte est généralement ajustée au buste, plus évasée dans le bas. Elle peut également être fendue des deux côtés. Les manches sont tantôt amples, tantôt ajustées.
Par-dessus, vous porterez une ceinture de cuir ou de tissu à la taille où pendra votre aumônière, « votre portefeuille ».
Vos pieds seront recouverts de chaussures de cuir.
​
Jeunes filles:
Sur la tête, les jeunes filles porteront une couronne de fleurs ou un ruban. Les femmes mariées auront le crâne recouvert de tissu, d’une coiffe ou couvre-chef placé comme un turban. Jusqu’au XIVe siècle, les formes de vêtements varient peu.
​
Gentilhommes:
Quant à vous, gentilhommes, vous devrez également vous vêtir d’une cotte. Elle sera courte ou longue. Au départ, elle n’était qu’un morceau de tissu muni d’un trou pour passer la tête. Par la suite, les deux côtés ont été cousus ensemble.
Chez les gens plus aisés, il était question de revêtir une tunique courte appelée le surcot.
Elle était fermée à la taille par une ceinture. Le costume masculin était alors complété par des chausses (bas-collants), reliées entre elles à un pourpoint (veste plus élégante en coton) par des aiguillettes. Les chausses étaient reliées à une braie, triangle d’entre-jambe, l’ancêtre de la braguette.
​
Comme manteau, une longue cape avec ou sans capuchon surplombait l’ensemble des vêtements. Les hommes portaient aussi des chausses ou des poulaines.
Pour les paysans, la coiffe masculine était une cale de toile, un chaperon drapé, ou un chapeau de feutre à large bord.
​
Très peu de couleur pour les vêtements mais une grande symbolique :
Les couleurs au Moyen-âge étaient moins variées que les tonalités rencontrées à notre époque. En effet, elles sont au nombre de 5 et se retrouvent notamment sur les enluminures ou les vitraux d’église. Chaque couleur avait également une symbolique.
​
L’azur, le bleu, était obtenu à partie de la guède, une plante déjà connue durant préhistoire. Elle représentait la loyauté, la justice, la sagesse.
​
Le Gueule, le rouge, composé à partir de la garance symbolisait la force, le courage, la largesse et la charité.
​
Le sinople, le vert provenait du plantain ou du genêt qui ramenait à la beauté, la jeunesse et la vigueur.
​
L’or, le jaune, était obtenu à partir du safran ou de la gaude. L’or ramenait à la notion de richesse, de noblesse et de foi.
​
Le sable, le noir provenait pour l’essentiel de matières brûlées, comme la calcination de bois de chênes. Il symbolisait l'humilité, la patience, la tempérance et la pénitence.
